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Chapitre 38 : Le blues du mauvais stagiaire

  • Photo du rédacteur: Orian Bessin
    Orian Bessin
  • 23 avr.
  • 1 min de lecture

Qui est-ce ?

L’ai-je déjà su ?

Le lourd reflet d’un déjà-vu

Sous-substances et sans six sous,

Des soucis sans fleurs au cou.


Qu’est-ce que tu veux, mon vieux ?

Dans la vie, on fait ce qu’on peut,

Pas ce qu’on veut,

Pas ce qu’on veut.


J’aurais voulu...

Jamais je n’aurais dit ces mots.

Dans un passé proche révolu,

Je croyais encore au cadeau

D’une bonne âme ou d’un Jésus,

Pour qui j’aurais changé de peau.


J’ai tant donné pour tant échoué,

Je suis en burn de tous les maux,

Je suis en berne et tout brûlé,

Marqué à vie au fer chaud.


Je jouais l’acteur et simulais,

De grandes pensées, un numéro.

Je suis vidé près du micro,

Trop le penseur, et j’y croyais,

Être sans limite, presque sans défaut.


Pour ne plus voir le triste miroir,

Je m’enferme donc en vidéo,

Le casque vissé sur les oreilles,

Me replonger dans un écho —

D’un businessman qui a le blues,

Qui n’apprend pas de ses bourreaux.


Le businessman se répète.

Le businessman se répète.

Le businessman se répète.

Qui donc est-ce bien ce businessman ?

Qui donc est-ce bien ce businessman ?

Suis-je donc un peu ce businessman ?

Qui c’est ? Qui est-ce ?











 
 
 

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