Chapitre 36 : Le garçon aux éoliennes
- Orian Bessin
- 13 févr. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 févr. 2024
Eole et ton cynisme.
À te glisser dans les arbres, à te tailler dans la pierre, à te graver dans le marbre
Hyène de tous les corps, à vouloir profiter de tous les poids, de toutes les morts.
Eole je suis surpris à ne plus croire en l’être naïf,
Mais à un jeu bien plus sinistre a un dessin presque malice.
Eole et ton sinistre stratagème,
Encore à tourner et retourner
Les mots et les graphèmes,
À enchanter des objets inanimés,
Est ce toi qui leur fait naître une âme,
Pour qu'elle s'attache à la nôtre et la force à l'aimer ?
Depuis la fenêtre où je te vois
À l'abri de ton sournois manège
Coquin stratège, défilent face à moi
Tes voraces amis, que je voudrais cueillir.
Pour offrir.
En bouquet au plus pâle enfant.
Qui dans ces fleurs métalliques,
Retrouve tes couleurs et tes drôles de sentiments
Ambigus et partagés, démoniaques et angéliques.
Tourne, tourne Eole et ton infini risible
Roule, roule, que l'on s'amuse ensemble à créer l'invisible
J’ai pour toi Eole une adoration que je déteste
Peut être sans doute qu'à m’obliger à aduler tes ambitions funestes
Tu fais de moi un être flasque qui t'aime sans condition
Tu exposes tout entier ma nature sans conviction
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