Chapitre 26 : Heureux dangers
- Orian Bessin
- 5 août 2021
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 mai
Tout est humide ici, la pluie est de passage et dans ce chaud climat,
Elle fait de l’air une denrée rare, à l’orée du bois.
Nous sommes venus en voiture, qui désembuée par une fraîcheur fictive,
A tenté d'avancer dans ces barrières végétales.
Mais très vite les ramures se faisant clôture, nous prîmes l’initiative
De quitter ce faux sentier, pour un chemin paranormal
Malgré les branchages et la fumée empêchant la vision clair
Nous distinguons là, au creux du fouillis épineux une fissure de lumière
Derrière plus rien, plus de fumée, plus de bambous, juste le jour
L’éclat d’un Eden et au loin le murmure d’un ruisseau
Je frissonne
Tout est calme ici, le vent est de bribe et dans ce chaud climat
Il fait de ce petit courant un breuvage parfait dans ce pays étroit
Nous avançons prudemment, les pieds comme attirés par les racines
Qui s'entremêlent et coulent tout au près de la ravine
L’écorce gronde quand nos mains l’arrachent pour s’y retenir
Nous tombons, nous écroulons dans le sang et dans la myrrhe
Heureux je souffre, je souffle. Relève la tête.
La sylve pleure que l’on trouve son joyaux
Kyrielles de cascades de milles couleurs de milles eaux.
Ce soir je te regarde pour la première fois, je suis heureux d'avoir vécu ça avec toi.

Ce texte raconte une histoire tel que Disney pour la raconter. C'est vrai qu'on voudrait la suite.
magnifique